Les Cyclades avec l’Austral

Une luxueuse aventure de détente hédoniste dans les eaux de la mer Egée. Elle égrène d’escales en escales charmeuses les sites antiques de Pergame et d’Ephèse, Patmos l’île Sainte où Saint-Jean rédigea l’Apocalypse, Rhodes sur les traces des Chevaliers de Malte, Santorin née des convulsions de la terre, Délos l’île musée et enfin Mykonos aujourd’hui star turbulente vibrante jour et nuit, une semaine de croisière oisive à bord de l’Austral un des superbes bateaux de la Compagnie du Ponant sur les traces d’un passé glorieux au plus près de plages inondées de soleil.

Une luxueuse aventure de détente hédoniste dans les eaux de la mer Egée. Elle égrène d’escales en escales charmeuses les sites antiques de Pergame et d’Ephèse, Patmos l’île Sainte où Saint-Jean rédigea l’Apocalypse, Rhodes sur les traces des Chevaliers de Malte, Santorin née des convulsions de la terre, Délos l’île musée et enfin Mykonos aujourd’hui star turbulente vibrante jour et nuit, une semaine de croisière oisive à bord de l’Austral un des superbes bateaux de la Compagnie du Ponant sur les traces d’un passé glorieux au plus près de plages inondées de soleil.

Istanbul et son Bosphore s’éloignent dans les lueurs vespérales et l’on vogue déjà vers Dikili, petit port face à l’île grecque de Lesbos, à quelques encablures de la côte turque et débarcadère pour le site archéologique tout proche de Pergame. Malgré les fouilles britanniques et Allemandes qui au 19 ème siècle ont dérobé trop de vestiges aujourd’hui à Londres ou Berlin, l’ampleur et le pouvoir mystique de Pergame sont restés intacts . L’Asclépéion, son immense temple a eu un rôle essentiel dans le développement de la médecine de l’Antiquité. Sur la partie nord se tient un vaste théâtre romain, tandis qu’un passage souterrain mène au Télesphore où l’on traitait les malades accourus se faire soigner là.

De la souffrance mêlée d’espoir semble encore flotter dans l’air. A quelques Kms, au coeur d’un cadre naturel splendide l’Acropole s’érige sur une colline qu’il faut imaginer autrefois entièrement couverte de splendides édifices. Représentant l’unique témoignage de Rome, on y découvre le Temple de Trajan et ses colonnes de marbre bâties au temps des Empereurs Trajan et Hadrien. Majestueux, le Théâtre et ses 10.000 places surprend et interpelle par la verticalité abrupte de ses gradins. Il domine le Temple de Dionysos, l’autel de Zeus et quelques cailloux, les restes dérisoires de ce qui fût au 2ème siècle avant JC l’orgueil de Pergame alors à l’apogée de sa gloire : la Grande Bibliothèque, celle-ci rivalisait avec la célébrissime d’ Alexandrie. Aussi, les égyptiens jaloux décidèrent de ne plus fournir de papyrus empêchant ainsi toute nouvelle édition. Les ingénieux savants fabriquèrent alors à partir de peaux de bêtes le « Pergamen », le fameux parchemin qui allait conquérir le monde…

Toujours en longeant la côte turque, l’excursion suivante conduit à un petit port de pêche où au XVIII ème siècle, le Grand Vizir éleva un« caravansérail », une petite mosquée et des remparts. De nos jours, le caravansérail est devenu un hôtel et Kusadasi s’est transformé en centre touristique, point de départ vers les sites archéologiques majeurs de cette région occidentale d’Anatolie comme Priène, Milet, Didymes et surtout Ephèse des villes qui s’épanouirent sous le règne d’Alexandre le Grand. La ville antique de Priène aujourd’hui ensablée se trouve à quinze kilomètres de la mer. On visite son théâtre, le temple d’Athéna dans un cadre superbe et encore sauvage et la maison d’Alexandre. Juste en face, Milet la ville émerge d’un immense marécage que la mer a laissé en se retirant. Détruite plusieurs fois par les envahisseurs puis par un tremblement de terre en 1955, Milet abrite un théâtre imposant dominant l’ensemble du site et transformé en forteresse au VIII ème siècle par les byzantins. Non loin se trouvent le Delphinion, l’endroit le plus romantique du site, avec ses belles colonnades patinées se reflétant sur une terre inondée. Les Thermes de Faustine, vaste complexe balnéaire ont été construits par l’épouse de Marc Aurèle. Le Temple d’Apollon à Didymes possède en son centre une grande cour pavée à ciel ouvert,c’est ici que la célèbre Pithie délivrait ses oracles. Hélas, de nombreux bas reliefs de ce temple sont aujourd’hui au musée du Louvre.

Une des cités antiques du bassin méditerranéen la mieux préservée, Ephèse toute de marbre blanc, étincelle sous le soleil. Elle n’en finit plus de raconter comme un livre de pierre la vie quotidienne au temps des Grecs et des Romains. Ce qui fit la renommée d’Ephèse, c’est son port qui fit d’elle un centre de commerce majeur qui perdura jusqu’à l’époque romaine. Organisée en deux grands quartiers : la cité haute consacrée à l’administratif, avec l’hôtel de ville, la basilique civile, l’agora d’Etat, la cité basse face au port rassemble les bâtiments religieux et culturels : le temple d’Hadrien, la fameuse bibliothèque de Celsius, le stade et le théâtre pour 24000 spectateurs, fouillée dès 1869, elle a retrouvé la plupart de ses rues et de ses bâtiments principaux célébrant le règne d’Auguste et le temps glorieux de Rome. Tout y est : hôtel de ville, habitations, boutiques, latrines publiques… Quant aux habitations des notables, leurs ruines nostalgiques s’étagent sur les pentes du mont Pion et du mont Coressos, de part et d’autre de la rue des Courètes reliant les deux quartiers. Egalement remarquables : la porte Marine, les anciens thermes, la rue de Marbre de Scholastikia. Mais, il y a tant de richesses à voir…

Côté oriental, Patmos, l’île montagneuse du Dodécanèse sertie de jolies petites criques s’appelle aussi la « Jérusalem de la mer Égée » en l’honneur de Saint Jean l’Evangéliste banni d’Ephèse qui y fut exilé en 95. C’est à sa mémoire que l’empereur byzantin Alexis Ier fit ériger un monastère à qui il céda l’île toute entière. Les couronnes majestueuses de la forteresse se dressent sur la colline au-dessus du port. Construit en fait pour résister aux attaques des pirates, le monastère médiéval ressemble plus à un bastion qu’à une maison de prières. La chapelle du Theotokos possède des fresques du XIIème et une partie des trésors byzantins se trouvent toujours dans le monastère ce qui en fait un extraordinaire musée regorgeant de fresques, d’icônes, d’objets de culte et de manuscrits. Autour du monastère se blottissent les maisons cubiques aux dômes bleus de la ville de Chora. Parsemées ça et là, les minuscules églises et les grands manoirs des capitaines de marine marchande témoignent toujours de la prospérité de la ville au XVIIème et XVIIIème siècles. Au hasard des ruelles étroites, de hauts murs s’entrouvrent parfois sur le bleu étincelant de la mer. En redescendant par la route sinueuse empruntée plus tôt, on s’arrête à la grotte de l’Apocalypse où le dernier texte du Nouveau Testament fut révélé à Jean. L’évangéliste vécut dans cette grotte aujourd’hui entourée d’un monastère et d’une école de théologie. On peut encore voir l’endroit cerclé de métal où l’apôtre reposait sa tête pour dormir et le rocher en forme de pupitre naturel sur lequel son disciple Prochoros écrivait sous sa dictée.

Au gré d’une navigation paisible, les découvertes se succèdent. Position stratégique entre l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Asie Mineure, le littoral de Rhodes alterne rochers et plages de sable fin. A l’intérieur, les vallées boisées succèdent aux plaines fertiles bien arrosées. Colonisée par les Phéniciens de l’actuel Liban, achetée par les croisés au XIIIème, conquise deux siècles plus tard par Soliman le Magnifique, Rhodes est aujourd’hui rattachée à la Grèce. C’est en autocar que l’on traverse sur une cinquantaine de kilomètres des villages aux maisons blanches cernées de vergers et d’oliveraies jusqu’à Lindos. Ce sont les chevaliers de Saint Jean qui l’érigèrent en forteresse, avec château et garnison. Comme dans l’Antiquité, on y accède par un chemin escarpé, ponctué d’escaliers scabreux. La première porte médiévale franchie, des marches descendent vers le bâtiment administratif des chevaliers que flanque une antique exèdre semi–circulaire, taillée dans la roche. Puis, on découvre les ruines du château des Chevaliers et de l’église byzantine attenante : un chaos de pierres mêlant diverses époques. Occupant la plus haute terrasse, le sanctuaire d’Athéna, l’aire la plus sacrée, offre une vue époustouflante de beauté embrassant la mer et une bonne partie de la ville basse éclatante de blancheur. En redescendant, c’est à pied que l’on visite le vieux Rhodes pour aboutir par des ruelles aux pavés usés à l’impressionnant Palais des Grands Maîtres du XIVème. A l’intérieur les superbes mosaïques grecques et romaines proviennent de l’Ile de Kios. On musarde ensuite le long de la fameuse Rue des Chevaliers dont le tracé rectiligne a repris celui d’une voie antique jalonnée ici par les auberges des différentes nationalités de l’Ordre. Les sobres bâtisses aux murs lisses ponctués d’arcades de cette rue longiligne formant un magnifique ensemble gothique tranche étonnement avec le dédale sinueux alentours.

Comme suspendue au-dessus d’une mer incroyablement bleue, Santorin la plus méridionale des îles des Cyclades en est également la plus spectaculaire. Souvenir grandiose de soubresauts volcaniques, sa falaise vertigineuse décline les stries d’ocre, de rouge ou de gris cendrée, à flanc de rocher, les villages troglodytes blanchis à la chaux accrochés comme par miracle contemplent tout en bas les plages de sable noir. Forte de ses treize villages, l’île formée par le cratère d’un volcan enfoui sous l’eau possède la caldeira sous-marine la plus grande du monde. Un caïque local récupère à la coupée de l’Austral les touristes pour une mini croisière le long de côtes où le noir des roches volcaniques alterne avec le blanc immaculé des pierres ponces. C’est dans l’île de Nea Kameni que se trouve le cratère du volcan (encore actif). Fragments de lave et différentes roches volcaniques rythment l’ascension avant de savourer la vue somptueuse sur Santorin et les falaises de la Caldera. Au retour, les sources thermales de Palea Kameni avec leurs eaux vertes sulfureuses dont les températures avoisinent les 37°C sont tentantes. On se baigne alors avec délice au coeur de cette Caldera. Akrotiri la « Pompéi » de Santorin abrite les ruines d’une cité du néolithique ensevelie sous les cendres lors d’une éruption volcanique à l’âge du bronze. Les fouilles ont mis au jour des vestiges urbains datant de XVIIème siècle avant notre ère et toujours en excellent état ! Après cette visite et ce retour dans le passé, on reprend le bus pour Oia en traversant de nombreux petits villages perchés au dessus de la mer. Oia est un petit bijou posé à flanc de falaise dominant l’ancien cratère dont l’architecture traditionnelle des Cyclades lardés de coulées de lave fournit de merveilleuses perspectives. Très proche Délos face à l’île de Rhénée figure une langue de terre aride où vent et vagues semblent avoir tout balayé. Seules, émergeant d’un tapis d’herbes brûlées, les ruines s’étalent au pied du mont Cynthe, modeste colline et unique relief de l’île. Au sommet s’élève le sanctuaire de Zeus et d’Athéna. Sur les flancs toute une série d’édifices culturels, les pèlerins comme ceux d’aujourd’hui venaient dans le sanctuaire d’Apollon, accueillis à l’agora des Compétaliastes, du nom des Compitalia, divinités romaines honorées par les esclaves et les affranchis. Ils étaient conduits ensuite au sanctuaire d’Apollon, précédé d’un propylée en ruines. Sur une vaste esplanade, subsistent les vestiges de quatre temples consacrés au Dieu. Il s’y dressait aussi jadis une colossale statue le représentant dont il ne reste que le torse, une main est conservée au Musée local et un pied au British Museum ! Figée par 2000 ans d’abandon, l’île musée dessine un impressionnant dédale de pierres blanches dans lequel on se perd, tels ces pèlerins et ces marchands d’antan, quand Delos rayonnait sur l’Égée.

Au nord des Cyclades, Mykonos doit son nom (Mucon – terre pauvre) aux Phéniciens. Cette petite île granitique et aride vécut d’abord dans l’ombre de sa brillante voisine Delos puis, sous la période latine, dans l’orbite de Tinos. Elle devint sous l’autorité ottomane un repaire de pirates. L’archéologie a bien du mal d’ailleurs à lui trouver quelques traces de civilisation cycladique, même si le Musée Maritime de l’Égée fait montre d’une fantastique collection de maquettes de bateaux. Cependant aujourd’hui son port vénitien remarquable et ses moulins universellement connus ont pris une éclatante revanche sur un destin longtemps obscur. Elle est devenue sans doute l’île star la plus jet set de tout le bassin Méditerranéen et le quartier d’Alefkandra mondain et turbulent « la petite Venise » se transforme le soir venu en discothèque géante léchée par la mer. Les petites rues regorgent de boutiques où le shopping règne en maître. On s’y presse, mais on peut aussi se perdre dans la campagne truffée de maisons blanches aux volets bleus, nourrir les flamants roses, papoter avec les pêcheurs ou sillonner à scooter les petites routes avant de déguster un ouzo rafraîchissant à l’ombre des platanes. La Grèce bucolique.

Compagnie du Ponant
408, avenue du Prado
13008 Marseille
Tél : 0 821 20 30 40 (de France)
ou 00 33 4 88 66 64 00 (de l’étranger)
Fax : 00 33 4 88 66 65 78

L’Austral débute sa croisière à Istambul l’occasion de visiter ou de faire un petit séjour dans cette ville magique. Pour cela une adresse incontournable TurquieVision, qui grâce à 30 années d’expérience acquise sur le terrain, sait comment préparer ce style de voyage avec le meilleur des savoir-faire à un coût raisonnable.En effet, sans intermédiaire, TurquieVision peut fournir ses prestations au meilleur prix avec toutes les garanties qu’offre un tour-opérator français. vous aurez aussi la possibilité de jeter un autre regard sur Istanbul, de vivre les rythmes légers et poétiques de cette ville: sous le ciel étoilé des mois d’été, vous vous retrouverez dans la cour du Palais de Topkapi en train d’assister à l’opéra « L’Enlèvement au sérail », ou bien sur les rives du Bosphore dans un extraordinaire concert de jazz..Tout est possible !

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